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Un peu d’histoire...

 

Une des plus anciennes traces de Cumières dans l’histoire remonte au XIe siècle.

Les plus importantes manifestations de la région se déroulaient au lieu-dit « les Montécuelles » (mons collis = mont environné presque entièrement d’une vallée), car il permettait de réunir plus de 10.000 personnes.


Vers le milieu du XIIIe siècle, Drogon, écolâtre de Reims, professeur de droit civil mort en 1272, a composé les vers suivants :

 « Voulez-vous vivre ici-bas d’une manière agréable ?

Allez goûter les délices de Cumières. C’est un séjour céleste ; Là, la tristesse se change en joie, plus de chagrins, plus de maladies, plus de pauvreté ; Les vieillards y retrouvent l’ardeur de leurs jeunes ans, et les étrangers sont enfants du pays. C’est à juste titre, qu’après l’avoir vu, on le dit semblable au paradis terrestre.

Salut ! terre nourricière de tes enfants ; C’est de toi que vient tout bien parfait !

Devant toi, toutes les autres contrées se taisent, et il n’est aucune raison qui puisse t’ôter la préférence. C’est la patrie du Seigneur.

C’est là qu’habitent Dieu, la Vierge Marie, tous les Saints ; C’est pour cette contrée que Bacchus, avec ses parfums et sa saveur, abandonne les autres pays, c’est là que la vigne partout produit une boisson agréable. Et voici que tes vins sont renommés à juste titre pour leur abondance, Ô Cumières, et ce n’est pas une simple parole, si l’on veut parler franchement ».

Cumières avait donc déjà des vignes et on y faisait du bon vin.

En 1095, Renault Ier, archevêque de Reims donna Cumières à l’abbaye Saint-Pierre d’Hautvillers.

En effet en 1095, les moines de l’abbaye d’Hautvillers décident la translation des reliques de Sainte Hélène ; Cette manifestation est l’occasion de l’organisation d’une grande fête à laquelle sont conviées de nombreuses personnalités de l’Eglise.

L’archevêque Renault Ier, qui avait été auparavant moine d’Hautvillers est empêché d’assister à la cérémonie, car il était obligé d’assister à ce moment-là au Concile de Clermont ; Il donne en cette même année au monastère d’Hautvillers les paroisses et dépendances de Sainte-Marie-à-Pie, Ardigny, Aigny, Ay, Chouilly, Plivot, Cuis, Saint-Julien-de-Pierry, et Cumières (population : 1060 âmes).

L’histoire de Cumières allait être liée à celle d’Hautvillers pendant près de six siècles.

Pourtant bâtie à la limite du diocèse de Reims, Cumières avait une partie de ses habitants, qui pour le spirituel ressortissaient de la juridiction du curé de Damery, diocèse de Soissons

(partie du village située du côté ouest).

Cumières disposait depuis longtemps d’une chapelle placée sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste desservie par un vicaire, mais aspirait depuis 1662 à devenir une cure indépendante.

Les choses s’arrangèrent à l’amiable entre l’évêque de Soissons et l’archevêque de Reims par un échange contre Pierry (traité du 8 octobre 1694).Le village comptait alors 800 âmes.

Il fut érigé alors en paroisse indépendante en 1697.

Une multitude de conventions ont été passées avec l’archevêque de Reims pour les revenus de la cure, les droits, les fêtes, l’état des lieux de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, ses frais d’entretien, etc…(ceci dura plusieurs années !)

On plaidait beaucoup à cette époque et les religieux n’étaient pas les derniers !

Selon une ordonnance du vicaire général de 1716, la chapelle de Cumières devait être agrandie et réparée, elle fut frappée d’interdit car elle menaçait ruine.

Elle fut qualifiée « d’édifice assez minable, pour que chaque jour on put craindre d’être enseveli sous ses ruines ! ».

Les choses ne furent pas simples, car déjà à cette époque, l’argent était au centre des préoccupations. L’abbaye, malgré sa collecte des dîmes sur le lieu refusa de contribuer à ces travaux sous prétexte que la cure était indépendante. Cumières chercha vainement ce qu’on appellerait aujourd’hui des subventions, et finalement décida de réaliser les travaux avec les économies de quelques paroissiens, dont le maire de l’époque, Mr Claude Poittevin, nommé maire perpétuel.

Chacun apporta sa contribution et une nouvelle église s’éleva sur les fondations de l’ancienne chapelle (son emplacement actuel).

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